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lundi 9 août 2010

- Retour sur Regensburg

Bon comme promis je reviens sur l'Ironman de Regensburg. Il y a tellement de choses à dire sur cette course, sa préparation, sur les conclusions à en tirer ... bref je vais essayer de me contenter de l'essentiel, d'être synthétique afin de ne pas se perdre dans un "trop d'infos" … mais j’suis pas certain d’y arriver ;-)
Tout a commencé en oct/nov'09 finalement. Regensburg devient l'objectif majeur et j'ai 10 mois pour monter en puissance. Je reviendrai dans un autre billet (il le faut) sur les différents cycles que j'ai effectué. Ceci dit, sans rentrer dans les détails, je pense avoir bien mené ma barque faisant face aux aléas (blessure en décembre/janvier) et en progressant, comme je le souhaitais, énormément à vélo.

Dix mois de préparation donc ... et tout se joue sur cette belle journée dominicale dans le sud-est de l'Allemagne. Comme dit précédemment je suis en bonne forme, j'aurai voulu dire en "très grande forme" mais la chute au CD de Paris 15 jours auparavant a laissé des traces et a perturbé la période pré-compétition. D'un côté cela m'a permis de bien récupérer et d'éviter d'en faire trop mais d'un autre cela m'a pas mal fatigué, plus mentalement que physiquement au final ....


Arrivé en compagnie de Sébastien en voiture depuis Paris, nous avons récupéré Christine, au passage, du côté de l'aéroport de Nuremberg. Le timing est parfait et nous arrivons vers 17h (un peu moins de 10h de route) à notre appart’hôtel de la Donaustaufer Strasse. Le coin est loin d'être sexy, nous sommes à 3 km de l'hyper Centre historique mais nos 180m2 à la déco' modern-kitsch, sans compter les 70m2 de terrasse, nous font vite oublier le désagrément de la distance.



C'est d'ailleurs sous des trombes d'eau que nous nous posons, c'était prévu, pas de souci, et j'avoue que cela m'arrange .... cette pluie c'est toujours quelques Celsius de moins pour le Guggi See. Je profite d'une fenêtre de tir "éclaircissante" pour chausser les runnings et effectuer le footing + accélérations sur 45' prévu après la journée dans la voiture. Evidemment je me ferais rincer comme il se doit mais les sensations sont très bonnes ce soir là. Et ce malgré les dernières heures de RDS (régime dissocié scandinave) que j'inflige à mon métabolisme. (Total 9,6 km / 43 mn)

Le lendemain, jeudi, à J-3, après avoir récupéré dossard, sac et baladé dans cette fameuse et vraiment charmante vieille ville de Regensburg (achat de Lunaracer et Marathoner à prix défiants toute concurrence ) nous allons avec Sébastien reconnaître à vélo la partie la plus délicate du parcours.



Une bonne dizaine de km de plat vers l'Est vraiment désagréable, avec cette route fréquentée et dense où çà roule à vive allure, puis c'est l'attaque de la montée du Brennberg. Nous en ferons les trois-quarts, laissant de côté la dernière pente nous amenant à 600m d'altitude. Le coin me plaît: la route est belle, le décor même sans soleil est chouette et les montées, même si on se situe entre 7 et 9%, ne sont jamais très longues. Au retour sur le plat je teste la position aéro vent de face et je me sens très bien (Total 45km / 1h30).



Le vendredi c'est découverte du plan d'eau : le GuggenBerger See. Situé à 12km au sud-est de Regensburg c'est sous une météo annoncée plus clémente que nous nous y rendons. Les bouées ne sont pas encore installées mais nous pouvons faire un A/R sur la 1ère ligne droite. Si je me sens bien sur l'aller, c'est autre chose sur le retour avec l'impression de forcer et une douleur dans l'épaule droite qui apparaît.

En fin d'aprem' nous nous rendrons au briefing pour choper les dernières infos importantes. Comme pressenti les derniers jours, l'eau redescendu à 22,8°C autorise le port de la néoprène pour le dimanche. C'est un soulagement, et à entendre les applaudissements de la salle, que je n'étais pas le seul à attendre.

Entre temps le reste de la troupe de l'USCPCA Rp a débarqué du côté de la DonaufStrasse. Lolo (6ème IM), David (1er IM) et Eric (5ème IM) viennent compléter la liste de la Team PSA participant à cet Ironman allemand.


Le lendemain une bonne vingtaine de km à vélo, histoire que tout le monde teste une dernière fois le matériel, suivi d'une dizaine de minutes à pied. J'ai d'excellentes sensations, indécentes, comme j'aime à dire, surtout au niveau cardiaque.

En début d'aprèm' nous irons déposer vélo et sacs de transitions dans une ambiance détendue et sous un soleil franc et annonciateur d'une chaude journée le lendemain. Balade en ville, gavage en sucre lents et sieste ponctueront nos dernières heures avant le court sommeil d’avant-course.



Je me coucherais d'ailleurs avec un bon mal de crâne (soleil ????) qui finalement aura disparu au réveil. Il est 4h, tout le monde est debout et déjeune à sa manière : classique avec café/tartines beurre+confiture / banane pour moi et une grosse proportion de GatoSport qu'il soit maison ou pas pour les autres. 4h45 c'est embarquement dans le 5008 pour les 5 triathlètes du jour, direction la navette de Schwanenplatz devant nous amener à Guggi See. A 5h00 décollage de la navette, il nous faut un bon quart d'heure pour être sur base ... la 1ère mission, celle d'être au bord de l'eau sans trop de galère, est réussie !

C’est arrivé au parc que je me rend compte que j’ai oublié, dans le réfrigérateur, mes 2 sandwichs préparés la veille. Dans un élan de générosité Lolo et Eric m’en file un des leurs, je me retrouve donc avec les munitions salés que j’avais prévu … et pour la confiance, déjà, c’est important. Merci encore les gars !!! L’attente ne sera finalement pas longue, juste le temps de se préparer aisément et sans stress. Sauf quand je m’aperçois que je n’arrive pas à gonfler mon boyau arrière avec la pompe fournie par l’organisation. Avec l’aide de Seb nous y arriverons tout de même, oufffff …


La pression est là, je ne le cache pas, à quelques minutes du départ … je redoute la baston et le fait de perdre pied au moindre pépin. Finalement, bien placé, c’est moins difficile que je ne le pensais. Toutefois la densité est telle qu’au cours de ces 3800m je n’ai que rarement été seul pour nager. Les seuls moments où cela a été le cas ont été ceux qui me voyaient inexorablement dévier à gauche et perdre la trajectoire idéale. Comme je disais dans le billet précédent une bouée a été coupée (vers 2000m). En effet tel un mouton j’ai suivi les quelques 200 ou 300 nageur(se)s devant moi et me suis rendu compte à un moment que nous laissions une bouée à gauche alors qu’elle devait être prise par la droite. C’est bien une affaire d’une cinquantaine de mètres gagnées cette affaire et d’au moins 45 secondes. Sur les derniers 500m je consulte à plusieurs reprises mon chrono et imagine bien sortir en 1h voire moins … ce serait déjà une belle victoire pour moi et de la confiance pour la suite me dis-je à ce moment là. D’ailleurs il s’agissait avant tout, lorsque j’ai rejoint le Carbon Blanc Triathlon, de progresser en natation et sortir en 1h sur IM (1h04 à Lanzarote).C’est donc en appuyant très fort dans l’eau, mais malheureusement pas assez, que je boucle cette première épreuve du jour en 1h00’47 (256ème position / 66ème en GA). Je suis plutôt frais, car hormis les derniers 500m, j’ai l’impression d’avoir nagé à l’économie.

Ayant pris l’option de me changer dans la tente (et oui on pouvait avoir son « sac bike » directement au vélo) je chope mon sac bleu N°1609 et me presse d’enlever ma combi. Un bénévole me suit et range illico combi, lunettes et bonnet dans le sac … gain non négligeable de secondes, j’ai même le temps de m’essuyer le visage !

Je file ensuite au vélo pour enfiler dossard, lunettes et casques et enfin chevaucher le Canyon avec lequel j’ai envie de réaliser une belle performance sur ce parcours. Parti un peu vite je m’accorde quelques secondes de répit au 5ème km histoire de faire redescendre le rythme cardiaque.

Bon je ne vais pas revenir sur le détail de la course vélo et notamment cet épisode malheureux de la pénalité de 6’ … non je voudrais juste focaliser sur 2 ou 3 points qui sont certainement à revoir:

Je pense tout d’abord que je me suis laissé griser sur la 1ère boucle vélo. (Trop) confiant en mes capacités j’ai auguré de passer allègrement sous les 5h sans penser aux difficultés qui se présenteraient sur la seconde boucle et sans me soucier de courir le marathon derrière. Du coup, coup de moins bien pendant 20km et des forces laissées inutilement sur les bosses du 2ème tour.

Puis un autre aspect, lié à celui décrit juste au-dessus, est le fait d’avoir voulu (re)gagner du temps, après le carton noir, en essayant d’arriver à la Penalty Box le plus rapidement possible. Là encore j’y ai laissé des plumes ….

Et enfin, puisqu’on parle de points à revoir, je ne peux occulter ma naïveté et mon manque d’expérience sur ce carton. Me renvoyant, tout fier, regarder l’arbitre avec cet assurance disant « t’as vu mon grand, j’me décale tu peux rien m’dire … » je trouve cela trop, trop ridicule !!!

C’est sévère mais je prend l’entière responsabilité de cette connerie. Pas moins de 80 arbitres sur le parcours, avec l’impression d’en avoir quasiment un sous le nez tout au long des 180km, et qui font respecter le règlement … alors y’a pas de quoi se plaindre et on aimerait que ce soit ainsi partout pour le respect de l’équité.

Le vélo est déposé à T2 en 5h05’42 (152ème temps/ 39ème temps en GA) mais ne peut m’empêcher de penser que symboliquement (fictivement ???) je suis passé sous les 5h pour quelques secondes. A ce moment là je ne sais pas où je me situe dans ma catégorie mais j’ai une énorme satisfaction d’avoir parfaitement ciblé mes temps de référence. Avec mon marathon espéré en un peu plus de 3h je sais très bien que je vais ramasser du monde. Seulement ….

…. seulement tout ne se passe pas comme prévu. Même si la T2 est parfaitement maîtrisée, avec l’aide à nouveau d’un bénévole, il ne me faut pas plus de 5km pour m’apercevoir que je ne pourrais pas courir sur l’allure prévu. Et là dans la tête c’est le chaos. A froid, plus d’une semaine après, il paraît incroyable de passer si vite d’un état mental rempli d’espoir à une sorte d’abandon sans concertation interne. Je n’en reviens toujours pas d’avoir lâché si vite, comme dit dans le billet précédent j’ai bien eu une once de regain de forme, à cheval sur les 1 et 2ème tour, mais à nouveau lors du 3ème tour je lâche complètement.

Si j’ai une image à retenir de cet Ironman, avant même celle de l’arbitre me présentant le carton noir, ce serait celle de Christine, alors que j’entame mon second tour, qui est toute rayonnante, à son sourire légendaire qui l’illumine et qui disparaît au moment où je lui dis « … c’est mort … » …. c’est une image banale ma foi mais qui reste imprégnée et qui revient par flash comme pour me dire que c’est à ce moment précis que je perd sans doute mon combat avec moi-même et la conquête d’un slot pour le Pacifique.


Les 3h21’32 (52ème temps / 15ème temps GA) ne seront là que pour me conforter dans l’idée qu’il y avait de la place pour faire mieux. Jamais je ne me suis senti aussi nul en course à pied et malgré cela j’ai remonté pas mal de place et réalisé, somme toute, un bon chrono.

Ces regrets, quoi qu’on en dise, seront éternels … il faut juste savoir en tirer les conséquences et se dire que ces 9h32’50 réalisés sur ce 2ème IM me permettront d’être plus fort par la suite. Et puis un jour ou l’autre la chance me sourira un peu plus : après Lanzarote je viens à nouveau mourir ici à une place d’un slot (le 13ème à 1’35 est le dernier à obtenir le 6ème slot). Quand j’vous dis que des regrets y’a vraiment de quoi en avoir …

Le soir même et encore plus le lendemain sur la route je n’ai cessé de ruminer à ce qui s’apparente pour moi à une défaite. Pauv’ Seb ;-)) … je l’ai saoulé pendant les 12h de trajet retour ….

D’ailleurs nous sommes tous les 5 finishers et çà, au moins, c’est une belle récompense …


La suite ???

pour clore la saison et à défaut d’Hawaii j’irai à la Coupe de France de Duathlon et Triathlon à … Parthenay (09 et 10 octobre). Ok c’est moins glam’ que le Pacifique mais gageons que l’ambiance sera aussi au RDV.

Avant cela j’irai faire un tour sur le semi d’Agen le 11 septembre avec une équipe EDF.

Par ailleurs je sais aussi que pour 2011 il n’y aura pas de chasse au slot. C’était décidé avant même le résultat de Regensburg … je ne ferme toutefois pas la porte à un IM (peut-être Barcelone en oct. 2011). Et puis s'il y avait eu Hawaï en 2010 je n'aurais pu y aller avec la famille, c'eut été dommage ... on va donc attendre et permettre à toute la famille de venir nager avec les tortues ;-)

Non je tenterais, si les conditions perso & pro le permettent toujours, une qualif’ pour Hawaii …… 2012. Et pour ce faire il est bien possible que je tente 2 IM dans la même année. S’il semble acquis que je m’inscrirais à Francfort (voire Zurich) pour juillet 2012 il se pourrait aussi que je tente au préalable de me qualifier en Floride (nov’2011) ou au Brésil (mai 2012). Pour tout cela il faut que j'étudie les parcours, mes disponibilités, etc ...

D’ici là de l’eau aura allégrement coulé sous les ponts, ceci étant dit je ne raccrocherai pas bonnet, vélo et runnings avant d’avoir au moins tenter à nouveau de conquérir le Graal … et ce tant que j’en ai encore les capacités..


mardi 3 août 2010

News from Regensburg - IM

Avant un compte-rendu détaillé de ce trip du côté de la Bavière je viens rapidement donner quelques news de la course.

Une natation avec combinaison finalement (22,8°C) et un chrono conforme à mes prévisions (1h00'47). De la bagarre tout le long du parcours, une bouée chuntée (je l'avoue) mais de quelques mètres comme tout le monde et l'impression d'avoir nagé à l'économie.
Pour une fois je réussis très bien ma T1 et part sur de bonnes bases. Par contre l'excitation aidant j'ai le coeur trop haut sur les 5 premiers km, je relâche quelques secondes puis adopte un rythme de croisière d'un peu moins 40 à l'heure jusqu'au 15ème km.
Là nous attaquons une montée de 15km avec 3 paliers successifs, je me sens super à l'aise tout à gauche (42*21) et bascule en ayant rattrapé du monde.
J'essaie de récupérer dans les descentes au max. Sur la portion plane qui suit, le cardio bloqué entre 140 et 145 je double encore pas mal de monde avec une vitesse oscillant entre 36 et 39 km/h.


Un nouveau coup-de-cul au 60ème km qui passe sans problème. Peu après un groupe me rattrape en toute régularité (un arbitre est avec eux). Un gars me double et vient se poser à 2m de moi. Immédiatement je me décale sur la gauche pour ne pas être alpaguer par l'arbitre, et alors que je crois bien faire celui-ci me colle un carton noir. Je suis dépité et voit mon monde s'écrouler ... je comprends finalement quand j'entends l'arbitre dire ".... fifteen seconds ..." ... dans ma position il aurait fallu faire l'effort pour doubler ou me laisser décramponner.

Forcément je ressasse ce bordel et me dis que je suis bien con tout de même. J'avais vraiment pas besoin de çà, à ce moment là je n'y crois déjà plus qu'à moitié ...

Ne sachant pas où se trouve la Penality Box je décide (et c'est une erreur il me semble) de lâcher un peu les gaz jusqu'à cette étape me disant que de toute façon je m'y reposerais 6'.
Au km72 : arrêt forcé ... finalement çà passe assez vite, mange un mini SW et je repars mais avec les jambes engourdies sur les 1ers km de reprises.
Au début de la 2ème boucle je sens que j'ai déjà moins de peps, et la montée du Brennberg me le confirmera ... je suis obligé de passer en force et en serrant les dents.
Ceci dit nous sommes vers le 100ème km et le plus dur est passé.
Je connaîtrais toutefois un gros passage à vide entre le 110ème et le 130ème km (bloqué à 32/33kmh) , je me fais doubler de toute part et me demande alors comment je vais courir un marathon derrière.
Puis en m'alimentant et en réhydratant à nouveau abondamment je retrouve des jambes. Sur les derniers 20km vent favorable je ne descends pas sous les 40 tout en restant dans les clous côtés Fc. J'ai hâte de poser et de courir .... enfin ...
A mon chrono je pose en 4h59 (5h05'42 réel) et suis toujours dans mes prévisions hautes !

Belle transition et départ prudent en course à pied ... ceci dit après quelques hectomètres je me rends compte que je suis à 15 à l'heure. Je me force à ralentir mais ce n'est pas évident.
Puis d'un coup, après à peine 5km, les jambes durcissent déjà et ai du mal à conserver le 14 km/h. Je finis le 1er tour ainsi , dans mes temps de passage, mais constate que ma vitesse a chuté à un petit 13 désormais ....
A l'amorce du second tour j'annonce alors à Christine que "c'est mort pour moi" ... à ce moment là peu importe ma position en GA 30-34 ... je sens que je n'ai pas les jambes aujourd'hui pour faire un marathon à mon niveau. Celui qui me permet d'aller chatouiller les dernières places disponibles, et ce qui plus est avec 6' de plus dans la musette.
Super dur moralement mais au milieu du second tour tout va mieux, je finis ce tout super bien .... par contre sur le 3ème à nouveau plus rien, je décide de marcher au ravito (une première qui me fait bizarre) ... je boucle ce tour à moins de 12 à l'heure ....
Sur le dernier, pressé d'en finir, je presse le pas et constate qu'en jouant sur le mental les jambes peuvent répondre. Trop tard ....



Un marathon en 3h21'32, pas si mal finalement au vu des sensations mais loin des 3h05 envisagés, et un chrono finale de 9h32'50 (71ème scratch). Ma 14ème place surprise en GA me laisse de suite de l'espoir pour le roll down du lendemain mais aussi des regrets d'avoir lâché si vite mentalement !!!!
Comme si cela ne suffisait pas la cérémonie du lendemain sera sans pitié, le 6ème et dernier slot sera pris par le 13ème du GA 30-34. Dur ....

Bon j'y reviendrai plus en détail car j'ai pas mal de choses à détailler, creuser ou analyser. Voilà en tous cas les grandes lignes de cette épreuve que j'ai vécu et sur laquelle j'ai tout de même pas mal souffert.