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mercredi 23 décembre 2009

- Mollets, maux laids ??

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Jeu de mots facile et déjà utilisé par ailleurs, par mes soins, si je ne me trompe mais tellement VERIDIQUE. Une nouvelle fois je me fais trahir par mes mollets, le gauche ici en l'occurrence et plus précisément par le soléaire (ou le bas du jumeau interne .. la radiologue ne sait pas dire exactement).
Bon il faut dire aussi que je ne les ai pas ménagé ces derniers temps. Disons que j'ai accumulé un certains nombre de facteurs à risques depuis 1 mois :

- travail spécifique de vitesse exclusivement sur piste. Même l'échauffement de 30' se faisait sur le tartan.

- Hydratation minimale: avec le froid j'ai beaucoup moins bu.

- chevilles instables : foulures aux 2 chevilles durant les 15 derniers jours.

- séances de PPG : je ne m'en étais jamais rendu compte mais je souffre beaucoup des mollets après ces séances. Peut-être cibler le type d'exercice en cause --> le "marcher sur les pointes" ??


Bon en tous cas ma dernière grosse séance de PPG s'est déroulée (dans le froid) le lundi 14/12. Dès la fin de la séance et le lendemain les mollets sont douloureux. Pas d'inquiètude, car je commence à avoir l'habitude, et prévoit donc ma séance de 2*8*300m le mercredi 16/12 à midi. Sur le premier quart d'heure tout va nickel, c'est même insolent de courir à 14km/h lors du warm-up, mais très vite je ressens que les mollets se contractent et m'invitent à être vigilant.

A 30" de la fin de mon échauffement la cheville gauche se dérobe légèrement et là je ressens une pointe bien franche dans le mollet gauche. J'étire, je boîte, je masse et remasse ... les 2 mollets d'ailleurs mais je sens bien que le gauche a pris un bon pète là on dirait ....Je décide de tenter la séance, parfois çà fait mal en marchant mais dès qu'on met du rythme çà passe, et là c'est le drame .... Au bout de 20 mètres je ressens un violent coup de poignard dans le mollet. Comme foudroyé le gars. L'après-midi je boiterais bien bas mais dès le lendemain, après Compex + Décontractyl® - bandage, j'aurais déjà bien moins mal.


A ce moment là, nous sommes jeudi, je décide de faire repos au niveau course à pied sur la fin de semaine ...
Il y aura donc piscine jeudi et samedi, une séance VTT samedi et une sortie vélo route le dimanche. Et à chaque fois aucun souci de mollet ! Voyant bien le dimanche, après avoir tenté 2 pas de course, que je suis bien incapable de courir je prends RDV chez le toubib. Lui s'inquiète pas, comme tout bon médecin traitant : "Ah ben faut attendre encore au moins 10 jours ...." Pffff ..., mais me prescrit tout de même une échographie. La suite on la connaît ....



Ce n'est pas grand chose 3mm, mais bon c'est assez pour avoir mal et ne pas pouvoir courir. C'est rien même ... on peut comparer çà à une coupure superficielle à un doigt (tout le monde a déjà eu çà, non ??) ... et bien ce n'est rien mais qu'est-ce que c'est chiant voire handicapant (toute mesure gardée bien sûr ..). Le truc ne se ressoude jamais très vite, on y touche bien malgré soi et on écarte toujours un peu ces lèvres qui ne demandent qu'à se fermer .... Bref tout çà pour dire qu'il faut entre 15 jours et 3 semaines de cicatrisation. Au mieux je pourrais recourir le 28 décembre, au pire le 04 janvier ... la vérité se trouvant certainement entre les 2. Et dans tous les cas il faudra une semaine (on va essayer de réduire à 5 jours) de reprise douce, ce sera donc que footings + éventuellement un peu de rythme ... Cela ferait donc, dans le meilleur des cas, 15 jours à travailler la vitesse 10 bornes. Autant dire que les 33'40 que je visais (oui j'peux l'dire maintenant ..) au 10km du XIVème - Paris sont bien loins, je pourrais dire "à oublier" mais qui sait ??

Non de toute façon, même si je me sentais en forme et près mentalement à me faire très mal pour passer enfin sous les 34', je me rappelle que cette course n'a qu'une priorité 2/5 (5 étant le + haut degré). Derrière il y a Barcelone qui arrive très vite, et là je n'aurais pas le droit de me blesser


NB: les manchons de contention n'ont pas été efficaces sur le coup. J'y consacrerais un billet, tiens.

NB2: la radiologue a noté un état veineux dilaté nécessitant un avis spécialisé voire un Doppler veineux superficiel. A suivre ...

mercredi 16 décembre 2009

- Nous, vél’ d’hiver



Et oui il fait froid, il gèle, le vent glacé nous statufie sur place mais NOUS, triathlètes, n’avons pas peur de sortir, et ce même sur un vélo ….. ! C’est çà aussi se forger un mental ;-)

Ceci dit je ne suis pas venu parler de la pluie et du beau temps. Non, non … c’est juste que débute la 5ème semaine de ma préparation « renforcement VMA » (plan sur 8 semaines --> sûrement 9 finalement avec une semaine de transition en sus). Et l’envie de coucher sur mon blog ma perception de la progression à mi-chemin s’est fait sentir … ce sont les Nouvelles Fraîches du Dedans comme y disent … au Groland, non ?


Mais tout d’abord un point logistique et organisationnel depuis la reprise du travail. Finalement depuis début novembre j’ai eu pas mal de chance. Après avoir trouvé une piste à Mérignac située non loin de mon agence (2 jours par semaine), j’ai également déniché une piste du côté de Braud et Saint Louis, site sur lequel je suis 3 jours par semaine. Ce qui est étonnemment plaisant et confortable c’est que des 2 côtés douches & vestiaires sont libres d’accès à midi, sans compter que la piste est déserte. C’est pas le panard, çà ????


Courir le midi est d’un confort extraordinaire pour mon rythme, j’ai essayé, bien obligé par moment, d’y aller le soir et primo il faut être ‘vachement balèze mentalement je trouve, et deuxio on est moins performant (çà c’est tout autant personnel). Après chacun est différent mais de mon côté tant que je pourrais courir le midi je le ferais … avec plaisir !



La piste de Braud et Saint Louis



Le sentiment … comme ça … sans être harnaché aux chiffres tendrait à dire que la montée en puissance se déroule à merveille, disons que j’ai même l’impression d’avoir franchi un palier.

Généralement, si déclic il y a, je le constate lors de mes footings. Je perds ± 5 BPM, ma vitesse augmente sensiblement et me sens plus « aérien » … au-delà de paramètres purement rationnels c’est bien ce dernier ressenti qui me satisfait le plus, c’est souvent gage de vrai plaisir à courir ….



Une semaine type se déroule ainsi :

--> une séance VMA courte (200 à 400m)

-->une séance VMA longue (800 à 1000m)

-->une séance endurance de 45’ (optionnel)

-->une séance longue : 1h30 (incluant seuil léger)


Ajoutons à cela :

-->2 séances natation

-->1 séance HT de 45’ à 1h30

-->1 séance vélo ± 80 km

-->1 séance dédiée de PPG


Le parti est pris de faire moins de quantité et davantage de qualité à pied qu’à l’accoutumée. Disons qu’en me focalisant sur le triathlon, et son entraînement plus particulièrement, j’ai eu la confirmation que la quantité, si celle-ci est synonyme de travail d’endurance, est « faite » largement par le vélo et la natation.

Si côté natation je suis plutôt sur un travail de vitesse aujourd'hui, le vélo, lui par contre, laisse une large place au travail sur petit plateau. Il n’y a guère que les légères pentes des Côtes de Bourg et du Blayais rencontrées lors de ma sortie hebdo pour me faire doucement travailler en rythme.


Ci-après quelques séances clés des dernières semaines :


--> séance du 24/11/2009 : 10*300m


- 25' à 4'32/km - 142 bpm
- 10*300m : 52'7 / 52'8 / 52'6 / 53'8 / 52'6 / 53'8 / 52'5 / 53'8 / 52'5 / 51'7 --> 52'9 de moyenne


--> séance du 02/12/2009 : 8*400m - R45"

- 20' à 13,1 --> 141 bpm à 4'34/km
- 10' à 14,1 --> 153 bpm à 4'15/km
- 8*400m : 1'14 1 / 1'12 8 /1'12 8 /1'12 8 / 1'13' 6 / 1'13' 6 / 1'13' 2 /1'10 --> 1'12 8 de moyenne


--> séance du 04/12/2009 : 3*1000 + 3*500m

- 20' à 13,3 --> 140 bpm à 4'30/km
- 10' à 14,6 --> 149 bpm à 4'05/km
- 3*1000m en 3'14 / 3'14 / 3'12 (R1'10) et 3*500m en 1'31 / 1'31 / 1'30 (R50")



--> séance du 09/12/2009 : 12*200m : R30" + 8*100m : R20"

- 20' à 13,8 --> 140 bpm à 4'21/km
- 10' à 14,6 --> 151 bpm à 4'06/km
- 12*200m : R30" 32'9 / 34'2 / 33'8 / 34'3 / 33'9 / 34'4 / 34'7 / 34'6 / 34'5 / 35 / 34'3 / 35'1 soit 34'3 de moyenne
- 8*100m : R20" 16'3 / 17 / 17'2 / 17 / 16'8 / 16'9 / 16'7 / 16'5 soit 16'8 de moyenne


--> séance du 12/12/2009 : SL 1h35 dont (3*6’ au seuil - R1'30)

- 40' à 4'31/km - 142 bpm
- 20' à 4'08/km - 152 bpm
- 6' à 3'31/km - 172 bpm
- 6' à 3'32/km - 174 bpm
- 6' à 3'27/km - 174 bpm
- 15' à 4'58/km - 138 bpm


Encore 3 grosses semaines de montée en charge avec un 2*8*300m, un 2*10*300m et un 2*8*400m (ouchh’ .. ) pour la VMA courte et 5*800m, 5*1000m et 6*1000m pour la longue.

Cette semaine de transition, imposée par un mollet gauche douloureux (grosse contracture), me permet finalement de récupérer pour attaquer au mieux la dernière ligne droite.

Tout çà m’amènera donc au 11 janvier. Il sera alors temps de planifier les 2 dernières semaines devant m’amener en pleine forme au 10 km du XIVème. Sachant qu’au 11 janvier nous serons à 8 semaines également du marathon de Barcelone et que j’ai prévu un plan spécifique, comme d’habitude, sur cette durée ce sera intéressant et motivant, pour moi qui touche quelque peu au monde du coaching, de servir de « cobaye » à une base d’entraînement pour le moins contradictoire !

mardi 8 décembre 2009

- Cross du Sud-Ouest – 29.11.2009

Sur un cycle VMA de 8 semaines débuté à la mi-novembre je me suis programmé ce cross, séance ô combien spécifique, afin de me motiver à réaliser ce type de course que je n’apprécie guère. C’est rassurant de rester dans son p’tit confort habituel mais la progression, quand on arrive à ses limites, passe aussi par une certaine remise en question et un bousculement de ses repères.
En m’inscrivant au Cross du Sud Ouest je ne pensais cependant pas que la notoriété, et le niveau qui va avec, était telle du côté de Gujan-Mestras.

Arrivé sur site 3h30 avant la course pour permettre à Carl, un p’tit jeune prometteur de Carbon Blanc Tri, d’effectuer sa course (3000m) nous constatons que le site, sans surprise, est détrempé. La veille tout était plus ou moins sec mais les pluies diluviennes de la nuit ont transformé notre terrain de jeu du jour en pataugeoire.



Carl effectue sa course tandis que je me gèle assez sévèrement ;-)






… 1H30 avant la course je rejoins la voiture pour me changer et avoir le temps de faire un bon échauffement.
Au bout de 35’ je suis enfin réchauffé … à 10’ du départ cependant une nouvelle forte averse vient me glacer.
Je donne mes affaires à Carl, il se les gèle lui aussi à ce moment là, et fait quelques lignes.

Au départ, sur une large étendue herbeuse, ce n’est pas la pagaille et le rythme est relativement calme … y’a quand même du beau linge devant, j’aurais pensé départ plus tonitruant
Après 200m une énorme flaque, que je ne vois qu’au dernier moment, et c’est la douche boueuse directe !



J’ai décidé d’y aller calme, surtout au début, et c’est relativement assez frais, en tous cas pas cramé, que j’arrive au 1er km …. Sans accélérer, je vais avoir, à partir de là, une légère dérive cardiaque qui va me mettre dans une situation moins confortable, çà fait tôt me dis-je mais n’est-ce pas là le lot de tout cross, aussi fût-il dénommé long, que de proposer ce genre d’effort violent à la limite du supportable ….

Bref, une fois la moyenne boucle avalée, je sais qu’il me reste 2 grandes boucles pour lesquelles je ne donnerai que 95%, c’est décidé ! C’est déjà bien assez, car franchement j’ai du mal à donner le max sur un truc qui me plaît vraiment que moyen !

J’ai de la chance finalement, ce parcours quoique glissant est plutôt roulant …. Faut compter que 5 ou 6 relances bien "costaudes" et une butte impressionnante à passer 3 fois …. et il est plutôt fait pour mes « caractéristiques techniques »




Finalement pas grand-chose à raconter sur le reste du parcours, me souviens avoir suivi pas mal de temps un gars de Sarlat qui me lâchera progressivement sur la fin du parcours. Me rappelle aussi d’un espoir libournais revenu sur moi et qui me déposa au sprint.

Un chrono de 32’37 pour un p’tit 9km (9,370 km annoncé) c’est finalement pas si mal … alors c’est sûr je ne suis que 55ème / 102 arrivants mais j’suis là où je dois être après tout.



Tiens sauf surprise du calendrier ce sera mon seul et unique cross de la saison, et on ne peut pas dire que ce soit pour me déplaire ! Y’a rien à faire le bitume reste mon terrain d’expression privilégié ;-)
La suite : une bonne semaine qualitative côté VMA (8*400 et 3*1000 + 3*500) puis ce sera une « semaine de repos relatif » (allégée quoi .. ;-) avant d’entamer 3 semaines qui vont dépoter sur la piste. On verra si tout cela porte ses fruits le 24 janvier du côté de Paris XIVème.