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samedi 24 septembre 2016

Kona J-15

Sur l’île de Big Island depuis 3 jours après un voyage toujours aussi épuisant (30h - 3 avions - 12h de décalage horaire) les premiers entraînements ont été soft. Puis nous sommes passés à la vitesse supérieure à tout juste 15 jours de la course.



Je vous mentirais si je vous disais que je tiens la forme de ma vie. Même à vélo, pourtant une valeur sûre ces derniers temps, j'éprouve quelques difficultés. Bon en même temps ici avec cette chaleur humide (c'est bluffant, me souvenais plus que c'était aussi HOOOOT) il faut un temps d'acclimatation, et y'a 15 jours encore ....
A pied, ça c'est tout de même The Big News, les mollets tiennent le coup et je peux courir propre. Côté natation, paradoxalement car de loin mon point faible, les voyants sont bien au vert :))))

Sinon côté sérénité cela pourrait être beaucoup mieux également. Mon vélo a été endommagé durant le transport. Sans rentrer dans les détails, il reste utilisable mais pour combien de temps ... ???

De la compagnie arrive ce WE, ça va faire du bien car je sentais un peu seul ....;)

dimanche 18 septembre 2016

Half de Royan (Côte de Beauté) - 10 septembre 2016



Lors de la dernière news, début août, j'annonçais un début de contracture au mollet gauche. Et bien celle-ci m'a handicapé durant tous le mois d'août. Jamais très prononcée la douleur "s'est déplacée" à plusieurs endroits me laissant sur le carreau 4 longues semaines.
Je n'ai pas pu courir lors de mon stage à Font-Romeu. Au retour, plein de confiance, je constate que c'est encore bien tendu. Il a donc fallu mettre les bouchées doubles côté soins pour s'en sortir.

2 ou 3 jours avant un dernier objectif sur la route de Kona, le half de Royan donc, il est clair qu'il ne sera pas possible de courir 21 km. A la fois car je n'ai pas pu m'entraîner dans cette discipline et surtout car il ne s'agit pas de prendre de risques de rechute à un mois de la grande finale hawaïenne.

A ne pas pouvoir courir le travail a été axé sur la natation et le vélo. Et autant dire de suite, qu'à mon humble niveau, ça s'est vu sur cette course de Royan.

Une natation légèrement "courte" pour un chrono de 27'18 (28ème temps). C'est surtout les sensations (j'aurais pu faire 2 tours quasi à même allure) et l'écart avec les Élites et les meilleurs nageurs régionaux qui est hyper intéressant.


Départ natation et le reste:


Bien placé à l'entame du vélo les consignes du jour décomposent les 92km de la partie cycliste en 3 parties ± égales avec du travail spécifique à l'intérieur. Au final on doit se retrouver sur un investissement Half en sachant que dans tous les cas je ne ferais qu'un km pédestre derrière.

Assez offensif au début les jambes répondent bien même si après 1900m dans l'eau les sensations ne sont pas super agréables. Je reprends du monde, c'est souvent du > 300w qu'affiche mon Garmin et sur le plat, en milieu de boucle, j'suis "souple" à 42-43km/h.
Au 1er U-turn c'est autour de la 15ème place que je me trouve. Sur le retour je passe P.Massonneau O. Journaux, N. Mallebay puis, un peu plus loin, A.Méchin.
Ça confirme ici la bonne natation et les jambes intéressantes sur le vélo.

Fin de la 1ère boucle (46km) où c'est agréable de constater que L.Roye et D.Bardi ne sont plus très loin et que j'ai fait le trou derrière (sauf sur G.Belgy qui, forcément, lui, se rapproche).
Au km 57 le porteur des couleurs de Parthenay me double (enfin dirais-je :)). N'ayant pas grand chose à perdre je tente de m'accrocher (à distance ai-je besoin de préciser !) et étonnement c'est super easy.
Bon Guillaume est sûrement fatigué de son IM Vichy 15 jours plus tôt mais bon, pouvoir partager un bout de chemin avec ce sacré rouleur ça s'prend volontiers.

Nous reprenons ensemble L.Roye (lui aussi à Vichy 15j auparavant) et D.Bardi dans les bosses de Meschers. Il en profite pour filer le loustic ;)) . Sur le plat qui suit je reviendrais progressivement avec passage au dernier u-turn ensemble.
Sur le dernier retour le vent s'est levé. Je prends les commandes mais les dernières bosses  10-15 de l'arrivée me sont fatales. C'est une mini-explosion des gambettes, j'ai plus rien dans le sac et Guillaume s'envole.

Le vélo est posé en 2h21'41 en 11ème position (10ème temps vélo). Les 50 ou 60 mètres effectués pieds nus dans le parc viennent me rappeler à quel point mon mollet gauche est encore sensible.
Enfilage des Zoot et c'est parti pour un semi-marathon de  ... 1km ;)) Après quelques foulées sous contrôle teintées d'appréhension ça se débloque et là c'est hyper kiffant. Une éternité que je n'ai pas connu cette sensation de courir à 15km/h.
La mort dans l'âme je stoppe au bout d'un km en ayant, je l'avoue, eu un temps d'hésitation à poursuivre. Mais 1-je n'aurais pas tenu sur ce parcours pédestre difficile et 2-j'aurais sans doute rechuter au niveau mollet.

Retour à pied tranquillou sur l'aire d'arrivée où grâce au boss Etienne Charbeau je peux m'hydrater, m'alimenter (ce buffet de dingue :))) et me faire masser.

J'aurais tout loisir de voir l'arrivée du top20 de cette superbe organisation royannaise. Un truc de dingue ....

Une semaine après : état du mollet !! Et bien tout va mieux. J'ai pu courir une cinquante de kilomètre dans la semaine avec quelques douleurs au début et qui se sont envolées en cette fin de semaine. YEEEEEEESSSSS !!!!

Même si c'est un DNF sur cette course de Royan il n'y a quasi que du positif à retirer. J'ai pu constater qu'en natation/ vélo j'étais au point à un mois de l'échéance et que j'avais un mois, justement, pour être prêt, juste à temps, sur la course à pied.

Départ pour Kona, dans quelques jours maintenant, pour être 2 semaines et demi sur place avant l'échéance et perdre avant le D-day des litres d'eau sur la QueenK ;))




crédit photo : Trimax