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samedi 26 novembre 2016

Slap & Clap

... et oui clap de fin (ou quasi) sur une saison même pas commencée  .. Oui, oui je parle bien de 2017 😃

Ok, je sais, c'est la "retraite" mais je ne m'interdisais pas, suivant l'envie, de repartir sur un objectif course à pied et à coup sûr quelques swimrun et faire réellement un stop sur le triathon. Le marathon de Bordeaux était dans le viseur d'ailleurs début avril.

Une douleur (ré)apparue durant la prépa' Vichy 2015 à l'épaule droite conséquence d'une chute en snowboard en décembre 2013 m'a fait, fin de saison dernière, prendre ce problème à bras le corps et tenter de trouver ce qui merdait.
Après de multiples examens radiologiques et échographiques pendant 3/4 mois l'avis éclairé d'un chirurgien de l’hôpital de Brive vient mettre toute la lumière sur le problème.
 L'arthroscanner passé en février 2016 confirme les gros doutes : SLAP lesion de type IV !    L'acronyme signifiant Superior Labrum from Anterior to Posterior « bourrelet supérieur de l’avant vers l’arrière ».


Pour faire simple le bourrelet (ou labrum = anneau de cartilage) est déchiré -c'est ce qu'on appelle aussi la lésion de Bankart, osseuse dans mon cas- et le tendon du long biceps qui s'y raccorde est fissuré. Le tout donnant donc une SLAP lesion de type IV.



Si cela peut paraître « impressionnant » présenté de la sorte la douleur et la gêne en rapport sont fort peu handicapantes. 
Même si en début de saison dernière (en fevrier 2016 donc) je me suis posé la question de lancer l'opération afin d'être à 100% pour Kona 8 mois plus tard, le fait de devoir faire une croix sur le début de saison et le risque de finalement ne pas être opérationnel a fait pencher la balance du côté "pas d'opération et on voit ça fin 2016".

Pari gagnant car même si j'ai parfois du serrer les dents en natation (plus de dos et brasse car trop douloureux) et adapter les séances de musculation au plus nous nous rapprochions du 08 octobre au moins la douleur/gêne était présente (ma musculature impressionnante tenant l'articulation ;))).

Après Hawaii la question s'est même posée de se faire opérer ou non tant la gêne avait disparue. Puis au bout de 15 jours elle est revenue tout doucement au point où aujourd'hui la gêne est omniprésente et me gêne dans les gestes quotidiens : j'ai "que " 40 ans et si j'peux déjà plus porter mon gamin de 6 ans où va-t-on hein !!?? ;)  


Donc c'est décidé : OPERATION. Et ce sera le 23/12 prochain. On fait mieux comme date mais au plus tôt c'est fait au plus tôt je serais opé ! Car la convalescence va être longue avec d'emblée 6 semaines de bras en écharpe, coude au corps. Derrière ce sera 3/4 mois sans sport et réedducation à gogo et 6 mois sans nager . Ouuppssss !!

Le labrum va être réparé en le réinsérant sur la partie osseuse avec des ancres en titane ( 3 à 4 a priori) et le tendon du biceps va être coupé (ténotomie) puis refixé sur l'os (ténodèse).


traitement chirurgical du labrum

traitement chirurgical du tendon


Avant la fin de l'année et avant de n'avoir plus que 5 doigts, gauchés qui plus est, il est prévu ici même le bilan de l'année 2016 et des 5 années passés sous la houlette du coach.

A bientôt !





mercredi 26 octobre 2016

ÖTILLÖ Swimrun 1000 Lakes - (GER)

15 jours après Kona et une bonne récupération physiologique et musculaire il était temps de clore le chapitre 2016 par un swimrun.
Avec Yo nous nous étions inscrits à la nouvelle étape allemande de l'ÖTILLÖ World Series (Rheinsberg - 2h de route au Nord de Berlin).

Décollage le vendredi matin depuis Bordeaux avec, dans mes bagages, une bonne indigestion. Vomissements depuis 2h du mat' qui dureront jusqu'à environ 17h. Autant dire que j'ai été un super compagnon de route pour mon Yo de l'aéroport de Schönefeld jusqu'à Rheinsberg ;)))

Un bon dîner le vendredi, une bonne nuit mais réveillé dès 4h du mat' (toujours pas recalé au niveau horloge interne) et le samedi, après le p'tit déj, 50' de footing tous les 2 pour découvrir la fin du parcours à pied de ce swimrun annoncé plat (33km) mais avec une proportion natation inhabituellement longue (10km - soit ± 25% de la distance totale).
C'est super joli même sous un temps gris. Les parties sous-bois sont ravissantes et les lac brumeux donnent un air mystérieux mais ô combien charmant à cette contrée germanique.

L'index, en indicateur pertinent et facile d'utilisation, perçant l'eau du dernier lac qui sera traversé semble, au regard du "bleu" qu'il s'est habillé, indiquer que l'eau du Pacifique est définitivement davantage à son goût. Formalisons la chose, et Fenix immergée, le doigt ne s'est décidément pas planté :

Et c'était remonté d'1°C le temps de prendre la photo ...
Déjeuner avec les warriors #bib37 et leur assistance-super-crew, retrait des dossards et briefing puis dodo. Levé tôt (mais là c'est plutôt très arrangeant) et direction le bus pour une petite demi-heure de trajet vers le site de départ.

On y retrouve nos copains-tout-orangé #bib37 Morgan et Dimitri pour un dernier échange : "ça va toi ?? Euuuh ben ouiais mais j'ai froid !! ... Euuuh ben moi aussi ..."

La course 

8h30 c'est parti pour 150 équipes (180 inscrites a priori) et 4km de course à pied en guise de mise en bouche pour (tenter de) se réchauffer.
A notre aise, enfin surtout caler sur la mienne "d'aise", nous prenons un départ relativement prudent et pointons vers la 6 ou 7ème place, il me semble, au moment de goûter, pour la première fois de la journée, à la Wasser.
Même sur cette course à pied de plus de 17', accoutré de notre néoprène spécifique, nous n'aurons pas, comme c'est souvent le cas, besoin d'ouvrir la combi pour refroidir le moteur.

Le froid nous saisit dès les premiers coup de bras dans l'eau. La respiration est coupée et il me faut perso quelques longues secondes pour pouvoir embrayer. Tous les 2 avec Yo c'est tout d'abord nage style polo. Puis doucement ça se délie et enfin nous pouvons nager normalement ....

Image: Jakob Edholm/ÖtillÖ

Nous avons bossé un peu spécifiquement (ben ouais, quand même :)) et appris également de nos courses précédentes et avons opté pour le tractage dans l'eau. C'est assez efficace, nous avançons plus vite et cela m'évite, et davantage ici, de trop me refroidir dans l'eau.
Après un début difficile je me rends compte que, contrairement à d'habitude, nous reprenons du monde dans l'eau !

Bon sinon ça caille, mais ça caille vraiment sévère (ndr : l'eau est à 10°C ici) mais en mode compét' rien ne nous arrête et, pour le moment, ce n'est pas ce qui nous préoccupe vraiment !

Hyper satisfait de cette natation inaugurale de 900m, même si la sortie pied dans la vase me plait moyen, elle permet d'embrayer sereinement. Enfin cela ne dure pas longtemps car même pas réchauffés voire encore glacés que nous devons nous remettre à l'eau pour un petit 1400m !!!  Là encore ça saisit mais nous sommes "chauds" ... si j'puis dire

Comme sur la première nata j'adopte un bon rythme et Yo semble suivre correctement car la corde nous liant ne se tend pas plus qu'il ne faut. Là par contre c'est long, c'est super long .... 25' dans cette eau à 10°C franchement on en voit pas le bout !
A la sortie (et ça je le sais a posteriori) surviennent sans doute les premiers signes d'hypothermie. J'ai des vertiges, les jambes ne me soutiennent plus vraiment quand il faut monter ces escaliers du Time3.

Heureusement que nous conservons notre longe sur la course à pied. Ainsi mon Yo me permet, en me tractant à son tour, de me soulager, de ne pas me laisser aller et même à être très actif en courant assez vite (en tous cas dans l'intention) et tenter de se réchauffer. Tous les 2 nous sommes quasi dans le même état. Nous courons en grelottant, en tremblant de partout ! Nous n'arrivons même pas à se parler tant nos mâchoires sont crispées de froid ...

Arrive la 3ème natation, un bras de rivière pas très large, après moins de 2km à courir en mode tremblotte ! Et là on va dire que c'est le début de la fin ....  Avec l'impression de mettre le même investissement qu'au début nous nous faisons déposer par les autres binômes. Mais c'est un truc de dingue. J'ai encore en mémoire ce couple mixte nous doublant par la gauche et nous mettant 50m en ± 150m de nage.

Nous sortons de cette portion de 660m sans aucun doute encore plus frigorifiés ! Nous courons comme nous pouvons en espérant surtout connaître le bonheur de se dire "Ouuuh ... faut que j'ouvre ma combi, j'ai trop chaud ..."



Sincèrement j'ai des absences durant la partie de + de 2km à pied qui a suivi. Je vais mal, j'ai trop froid .. je tente de croiser le regard de mon copain pour lui faire comprendre, car j'suis pas sûr qu'il comprenne le gars qui lui parle avec 4 glaçons dans la bouche, que je suis à bout .... déjà !

Time 4 et c'est le 1er ravito chaud : la moitié du gobelet de thé que nous tenons finit à terre. Une bénévole me fait signe de m'en verser dans la combi chose que j’exécute sur le champ "petit moment de bonheur ..." Du coup j'en verse dans le dos de Yo , il se retourne et j'ai cru qu'il voulait me pécho devant une face baignée de tant de béatitude ;)

Moment éphémère puisque quelques mètres plus loin, au moment d'attaquer une nouvelle portion aquatique, c'est craquage complet . Tel le cheval devant l'obstacle c'est refus catégorique. Là je peux plus ... j'vais crever si j'y retourne !
Je tombe en pleurs dans les bras de Yo qui me dira très vite que c'est un soulagement également pour lui.

Et voilà notre couse s'arrête là après 1h45 de course !!!
Pris en charge, fort heureusement, par Amélie qui se trouvait à cet intermédiaire nous pouvons regagner l'arrivée au chaud. Grand, grand merci à elle ... déjà comme ça ce fût dur alors sans, je n'ose imaginer le calvaire.



Aucun regret, même à froid, de ne pas être allé plus loin ! Même lorsque l'on nous a annoncé que finalement une portion de 1500m de natation avait été supprimée par l'organisation et que du coup une portion de + de 10km à pied voyait le jour (ce qui aurait été salvateur pour se réchauffer) nous aurions, tôt ou tard, subit de plein fouet les dernières longues portions de natation et sans aucun doute dû abandonner ....

Avec Yo le swimrun est un long apprentissage où l'on apprend vite mais faut nous expliquer longtemps :)) . Après les problèmes diverses notamment au niveau musculaire c'est ici notre "peur" de la surchauffe à pied qui nous a complètement fait occulter le fait que nous pourrions ne pas avoir la possibilité de se réchauffer à pied.
Partis avec uniquement la combi de swimrun sans aucune autre couche protectrice nous allions droit dans le mur.











jeudi 20 octobre 2016

MyKona'16



"Et voilà ... c'est fini ces conneries d'IRONMAN "

Je n'ai pas fini par le plus moche, à coup sûr ! Pas par le plus simple, sûrement !
Pour en savoir d'avantage sur la course c'est par ici --> Le CR 

Des remerciements j'en ai évidemment des tonnes à donner, et pas seulement sur cette dernière année. Depuis 5 ans je vis à fond pour le triathlon longue distance. C'était prévu depuis 2 ans - 2015/2016 - je fais 2 grosses saisons pour finir à Hawaii pour mes 40 ans ! C'est chose faite et j'en suis ravi et même soulagé ...
Si j'ai vécu de très bons moments (et notamment ce dernier Kona) j'ai aussi perdu l'essentiel : Le Plaisir ! Disons que la balance, au fur et à mesure, a penché de plus en plus vers la contrainte, l'obligation. J'en suis arrivé à détester mon vélo ;)))

Donc voilà j'arrête le long mais resterai licencié avec mes potes des Pompiers de Bordeaux en 2017. Rien n'est établi mais fort possible que je fasse quelques courses régionales et les clm/equipe par exemple. Sûrement davantage de course à pied et pourquoi pas le marathon de Bordeaux. Sans oublier le swimrun ... là y'a vraiment un truc à creuser !

Remerciements :

- à ma femme qui me supporte, qui supporte la vie familiale et qui est ma 1ère supportrice.
- à mes parents pour les efforts sur la diététique lors de mes passages à Brive en 2016, pour l'énorme aide pour les enfants, pour leur soutien sans faille.
- à ma belle-famille pour leur soutien inconditionnel et plus particulièrement un grand Merci à ma belle-maman la-fana-de-sport pour tout ce qu'elle fait au quotidien.
- à mes copains (même si je suis un solitaire) et plus particulièrement mon Lucho avec qui j'ai passé décidément trop de temps ;)
- à Nick pour avoir changé ma vie et pas seulement sportive.

mercredi 12 octobre 2016

MyKona

9h18 - 87ème overall et un nouveau top 100 - 7ème en 40-44ans quatre ans après 2012 et la jolie 58ème place.
Course moins aboutie mais une satisfaction énorme de réitérer ici un tel niveau de performance à 40 ans.

J'y reviendrai plus tard avec un compte- rendu détaillé mais ce fût dur, forcément, essentiellement sur le marathon où mentalement je n'y étais plus (doute sur le fait d'avoir écopé d'une pénalité à vélo et d'être disqualifié).
La zone de confort dans laquelle je me suis volontairement engouffré, toute relative certes, m'a tout de même amené sur la ligne d'arrivée avec un soulagement énorme !

A très bientôt pour vous faire le récit détaille de cette monstrueuse course.

km22 - marathon

samedi 24 septembre 2016

Kona J-15

Sur l’île de Big Island depuis 3 jours après un voyage toujours aussi épuisant (30h - 3 avions - 12h de décalage horaire) les premiers entraînements ont été soft. Puis nous sommes passés à la vitesse supérieure à tout juste 15 jours de la course.



Je vous mentirais si je vous disais que je tiens la forme de ma vie. Même à vélo, pourtant une valeur sûre ces derniers temps, j'éprouve quelques difficultés. Bon en même temps ici avec cette chaleur humide (c'est bluffant, me souvenais plus que c'était aussi HOOOOT) il faut un temps d'acclimatation, et y'a 15 jours encore ....
A pied, ça c'est tout de même The Big News, les mollets tiennent le coup et je peux courir propre. Côté natation, paradoxalement car de loin mon point faible, les voyants sont bien au vert :))))

Sinon côté sérénité cela pourrait être beaucoup mieux également. Mon vélo a été endommagé durant le transport. Sans rentrer dans les détails, il reste utilisable mais pour combien de temps ... ???

De la compagnie arrive ce WE, ça va faire du bien car je sentais un peu seul ....;)

dimanche 18 septembre 2016

Half de Royan (Côte de Beauté) - 10 septembre 2016



Lors de la dernière news, début août, j'annonçais un début de contracture au mollet gauche. Et bien celle-ci m'a handicapé durant tous le mois d'août. Jamais très prononcée la douleur "s'est déplacée" à plusieurs endroits me laissant sur le carreau 4 longues semaines.
Je n'ai pas pu courir lors de mon stage à Font-Romeu. Au retour, plein de confiance, je constate que c'est encore bien tendu. Il a donc fallu mettre les bouchées doubles côté soins pour s'en sortir.

2 ou 3 jours avant un dernier objectif sur la route de Kona, le half de Royan donc, il est clair qu'il ne sera pas possible de courir 21 km. A la fois car je n'ai pas pu m'entraîner dans cette discipline et surtout car il ne s'agit pas de prendre de risques de rechute à un mois de la grande finale hawaïenne.

A ne pas pouvoir courir le travail a été axé sur la natation et le vélo. Et autant dire de suite, qu'à mon humble niveau, ça s'est vu sur cette course de Royan.

Une natation légèrement "courte" pour un chrono de 27'18 (28ème temps). C'est surtout les sensations (j'aurais pu faire 2 tours quasi à même allure) et l'écart avec les Élites et les meilleurs nageurs régionaux qui est hyper intéressant.


Départ natation et le reste:


Bien placé à l'entame du vélo les consignes du jour décomposent les 92km de la partie cycliste en 3 parties ± égales avec du travail spécifique à l'intérieur. Au final on doit se retrouver sur un investissement Half en sachant que dans tous les cas je ne ferais qu'un km pédestre derrière.

Assez offensif au début les jambes répondent bien même si après 1900m dans l'eau les sensations ne sont pas super agréables. Je reprends du monde, c'est souvent du > 300w qu'affiche mon Garmin et sur le plat, en milieu de boucle, j'suis "souple" à 42-43km/h.
Au 1er U-turn c'est autour de la 15ème place que je me trouve. Sur le retour je passe P.Massonneau O. Journaux, N. Mallebay puis, un peu plus loin, A.Méchin.
Ça confirme ici la bonne natation et les jambes intéressantes sur le vélo.

Fin de la 1ère boucle (46km) où c'est agréable de constater que L.Roye et D.Bardi ne sont plus très loin et que j'ai fait le trou derrière (sauf sur G.Belgy qui, forcément, lui, se rapproche).
Au km 57 le porteur des couleurs de Parthenay me double (enfin dirais-je :)). N'ayant pas grand chose à perdre je tente de m'accrocher (à distance ai-je besoin de préciser !) et étonnement c'est super easy.
Bon Guillaume est sûrement fatigué de son IM Vichy 15 jours plus tôt mais bon, pouvoir partager un bout de chemin avec ce sacré rouleur ça s'prend volontiers.

Nous reprenons ensemble L.Roye (lui aussi à Vichy 15j auparavant) et D.Bardi dans les bosses de Meschers. Il en profite pour filer le loustic ;)) . Sur le plat qui suit je reviendrais progressivement avec passage au dernier u-turn ensemble.
Sur le dernier retour le vent s'est levé. Je prends les commandes mais les dernières bosses  10-15 de l'arrivée me sont fatales. C'est une mini-explosion des gambettes, j'ai plus rien dans le sac et Guillaume s'envole.

Le vélo est posé en 2h21'41 en 11ème position (10ème temps vélo). Les 50 ou 60 mètres effectués pieds nus dans le parc viennent me rappeler à quel point mon mollet gauche est encore sensible.
Enfilage des Zoot et c'est parti pour un semi-marathon de  ... 1km ;)) Après quelques foulées sous contrôle teintées d'appréhension ça se débloque et là c'est hyper kiffant. Une éternité que je n'ai pas connu cette sensation de courir à 15km/h.
La mort dans l'âme je stoppe au bout d'un km en ayant, je l'avoue, eu un temps d'hésitation à poursuivre. Mais 1-je n'aurais pas tenu sur ce parcours pédestre difficile et 2-j'aurais sans doute rechuter au niveau mollet.

Retour à pied tranquillou sur l'aire d'arrivée où grâce au boss Etienne Charbeau je peux m'hydrater, m'alimenter (ce buffet de dingue :))) et me faire masser.

J'aurais tout loisir de voir l'arrivée du top20 de cette superbe organisation royannaise. Un truc de dingue ....

Une semaine après : état du mollet !! Et bien tout va mieux. J'ai pu courir une cinquante de kilomètre dans la semaine avec quelques douleurs au début et qui se sont envolées en cette fin de semaine. YEEEEEEESSSSS !!!!

Même si c'est un DNF sur cette course de Royan il n'y a quasi que du positif à retirer. J'ai pu constater qu'en natation/ vélo j'étais au point à un mois de l'échéance et que j'avais un mois, justement, pour être prêt, juste à temps, sur la course à pied.

Départ pour Kona, dans quelques jours maintenant, pour être 2 semaines et demi sur place avant l'échéance et perdre avant le D-day des litres d'eau sur la QueenK ;))




crédit photo : Trimax

mardi 9 août 2016

M-2 ça va (un peu) mieux !

Après un gros, gros coup de moins bien à M-3, le temps ayant fait son oeuvre, il n'est plus question, aujourd'hui, de lâcher l'affaire pour Kona.

Même si j'y ai sans doute jamais cru, à l'abandon d'un tel objectif pour lequel le travail (de qualif tout d'abord) s'étale depuis quasi 2 ans, j'imaginais, à la sortie de Vichy et le ticket pour Kona en poche, qu'à 2 mois de l'échéance je serais bien plus impliqué dans la préparation.

Difficile, à mon niveau, d'analyser le truc mais pour résumé c'est comme si je voulais réaliser la course de mes rêves le 08 octobre prochain mais en restant, durant l'été, dans mon hamac à siroter des bières et bouffer des saucisses tout juste sorties de la plancha encore fumante. C'est pas mal aussi comme programme mais ça risquerait de faire tout drôle, là-bas, à Kona !

Des motifs de satisfaction tout de même ! Car même diminué par une épaule D en vrac (opération prévue fin d'année), une contracture à l'ischio D (finie à ce jour), une inflammation des articulations au doigt de pied G et une TFL au genou D j'ai su serrer les dents et continuer à me maintenir à un niveau assez correct. En tous cas en natation et à vélo. A pied c'est carrément plus compliqué !!!

2 semaines de stage dont une en altitude arrivent (presque) à point nommé sauf que (car ce n'est pas fini avec les soucis physiques) mon mollet G m'a à nouveau joué des tours en se contracturant légèrement le WE dernier.

Derrière tout va s'enchaîner hyper rapidement, je le sens, avec le L de Royan le 10 septembre et le départ vers Kona une dizaine de jours plus tard.

Allez , on tient le bon bout ... 2 mois Putain .. 2 mois, c'est rien, bordel  !


lundi 4 juillet 2016

M-3, plus rien ne va ...

... ciao Kona ??

Entre plaisir perdu, multiples pépins physiques, certes mineurs, le cœur n'y est plus vraiment.
Le mois de juillet devait être, entre début prépa' Kona et stage en altitude, le moyen de s'amuser un peu avec un enchaînement swimrun d'Hostens, M de Cadarsac, Trail des Côtes de Bourg et M de Bergerac. Au lieu de cela je me morfond et écris mes déboires sur le net. Et ouais ... c'est vraiment la loose :(((




mercredi 15 juin 2016

Swimrun de Vassivière


Après un bloc de vitesse de quelques semaines, dans l'optique de la prépa KONA, où le plaisir n'était pas au RDV systématiquement je comptais bien, sur ce mois de juin, et le swimrun de Vassivière, pour en prendre un maximum... de plaisir ;)

Et bien force est de constater que la frustration est la hauteur de l'attendue réjouissance. A nouveau (jamais deux sans trois) avec mon pote Johan nous sortons de cette course énervés, frustrés, limite incrédules. Après des soucis physiques à l'Engadin pour Yo, des problèmes de mollets au Troll Enez Morbihan pour moi c'est cette fois-ci une perte de temps dans l'eau trop importante et donc supposition ??) des soucis musculaires à l'ischio pour moi (refroidissement prononcé dans l'eau pour ma part) qui ont eu raison de notre volonté d'aller plus loin dans la course ... M'enfin  ... nous sommes toute de même 2ème (c'est bizarre, hein  ?? :))) mais du format M.

En effet, particularité de la course de Vassivière. Il s'agit d'une boucle de ± 17km à pied et 2,7km dans l'eau qu'il faut parcourir une fois pour le M et 2 fois pour le L. Et lors de l'inscription il n'est pas nécessaire de spécifier sur quel format nous partons. Tout se décide à la fin de la 1ère boucle, et ce fût bien heureux pour nous finalement. La course part tranquillement. Deux binômes sont devant nous sur ce premier 5200m pédestre. A priori ils sont sur le court donc tout va bien. Contrairement aux 2 précédentes courses nous avions décidé de maîtriser notre départ et là en 4' - 4'10 au km nous sommes à la cible. Ceci dit avec la néoprène, même spécifique de la discipline, et même si le parcours est ombragé (et oui il y a du soleil !!) la sensation de chaleur est bien présente. Sincèrement je prends bien 15 à 20 bpm de plus dans cette configuration. Pourtant au fait de l'importance des transitions je foire carrément la 1ère mise à l'eau en cafouillant, dans l'ordre, avec mon bonnet, mes lunettes et mes plaquettes. Mais quel boulet ... :))





Yo m'attend patiemment et une fois partie, ça dépote !!!! Pendant 100 ou 150m j'ai du mal à suivre et me dis que, en plus de la course à pied où avec Johan je ne suis pas à la fête, je vais dérouiller en natation et donc être au taquet tout le temps.
 Malheureusement mon Yo s'éteint petit à petit. Après 200m je suis obligé de l'attendre. Sur le coup je ne m'inquiète pas trop : départ trop rapide, asphyxie, ça va aller mieux sur la seconde portion de natation. Nous reprenons tout de même un binôme et entamons la seconde course à pied, plutôt courte, avec bonnet sur la tête donc, pour à nouveau partir sur une belle portion de 700m dans l'eau.
 Et là je comprends que, dans l'eau, ça ne va pas bien du tout pour Johan. Nous n'avançons vraiment pas, il n'est clairement pas à son niveau (même en récup à la piscine il va plus vite) et des binômes nous dépassent. Comme à l'Engadin je décide d'effectuer quelques poussettes par les pieds, tout en restant vigilant sur mon épaule fragilisée (c'est d'ailleurs pour la ménager que nous n'avons pas choisi l'option "tractage corde" comme au Troll) mais le temps est long, très long. Et puis nous sommes des compétiteurs, nous sommes là pour la gagne et voir tout ce monde nous passer m'agace réellement.

Johan le sens très bien à la sortie de l'eau, j'en ai déjà marre, le moral en a pris un coup et je n'ai déjà plus d'envie :((( Sensible assez tôt dans la course, comme un fait exprès, une pointe à l'ischio se fait de plus en plus sentir. Je pense sincèrement que cela peut aller jusqu'à la fin des 2 tours mais quand Johan pète un verre de ses lunettes là c'est plus possible :))) Johan prend mes lunettes, je ferai 2 ou 3 portions nata tête hors de l'eau sans souci. Seulement comme la tête n'y est plus pour nous 2 et que de mon côté l'ischio me fait réellement boiter nous décidons, sur la dernière cap, de foutre le clignotant à droite - côté M donc - et ne pas accentuer problèmes physiques et mentaux ;)




  Et je pense que nous avons bien fait car avec un départ à 15h, en début de soirée, même les premiers arrivants du L semblaient avoir très froid, les suivants sont frigorifiés !
Pourtant l'eau ne semblait pas très froide (20°C) mais on y passait beaucoup de temps finalement. En tous cas plus que sur les autres swimrun que nous avons fait avec des portions de course à pied, hormis la 1ère, ne permettant pas de remonter en T°.

 Bon voilà encore un semblant d'échec sur swimrun ! Ceci dit à froid, ce type de course est tellement spécifique que si l'entraînement n'est pas orienté à 100% sur cette spécificité il est difficile d'espérer beaucoup mieux. Outre le fait de jongler entre natation et course à pied, de gérer le froid et le chaud, de savoir quels matériels emmener etc ...  il faut aussi ne faire qu'UN dans ce binôme et c'est bien là un des plus bel attrait de cette discipline :))





mardi 31 mai 2016

M Hourtin

Et oui vous l'attendiez, hein ??... il est là le CR ... sur la page de mon fidèle partenaire i-run.fr :))

RDV maintenant en juin, si tout va bien, sur au moins 2 swimrun !

A bientôt

Départ natation à côté de Fred BELAUBRE ;)

jeudi 12 mai 2016

Half Lacanau (07 mai 2016)



Et bien voilà je l'ai (enfin) mon titre Aquitain !

Au-delà de cette récompense c'est la course elle-même qui est pas mal du tout. Comme je le raconte dans le CR ici j'ai bénéficié de circonstances favorables mais tout n'a pas été parfait, et puis ça restait une course pour laquelle je n'étais pas forcément préparé.

Très satisfait de mon vélo. Le travail des 2 ou 3 années précédentes se fait bien sentir car, cette année, je n'ai pas encore un nombre d'heure de selles monstrueux. C'est vrai que c'est un parcours plat, tout en prise qui me convient parfaitement mais jamais je n'avais développé autant de watts sur 1h30- 2h (285w NP) tout en sachant qu'il fallait courir un semi derrière.

RDV à Hourtin pour le M (et ouiais ... pas sur l'IM ;)) dans 2 semaines maintenant avec 3/4 gars bien costauds ! D'ici là il va falloir régler ces soucis dans l'eau pour, je l'espère, profiter à nouveau d'un bon vélo (ce sera toujours dans le même coin, un coin que j'aime bien a priori ;)) et se mettre la misère à pied !



crédit photos : Vincent BOIRIE / Seb HURUGEN

dimanche 8 mai 2016

Full3Man (23/04/2016)



Première compétition "triathlon" de la saison sur un format ultra-court et en équipe !

En effet notre ami Carlou DUPONT organisait, dans le cadre de ses études STAPS, une compétition originale et conviviale. Un duathlon / un aquathlon / un triathlon format XS parcourus par un des 3 membres de l'équipe.
Avec les Pompiers de Bordeaux c'est donc Manu qui se colle au duathlon. Dans le groupe de tête il passe le relais à Morgan pour l'aquathlon . Quand je démarre le triathlon nous sommes en seconde position. Bien que doublé, dès la natation par Bergerac, je reprendrai un jeune de Villeneuve/Lot sur le vélo.

Résultat : . 1er BERGERAC / 2ème POMPIERS BDX / 3ème VILLENEUVE/LOT

vendredi 15 avril 2016

Semi de Bordeaux




Quelques news depuis la course ratée de Larochebeaucourt ! Et bien ça va beaucoup mieux .... En cela le stage sur la côte varoise fin mars/ début avril a fait un bien fou. C'est un léger déclic dans la prépa' vers Kona ! Je l'attendais, il a mis du temps à venir mais aussi bien sur le fit que dans les sensations (à pied notamment) j'ai passé un cap. Ouff !

 Par contre j'ai eu du mal à récupérer (nerveusement surtout) de ces 40 heures de trainings. Mais cela ne m'a pas empêché d'aller courir le semi de Bordeaux, comme cela été convenu de longue date, grâce à mon fidèle partenaire i-run.fr. Mon CR de la course est ici

 En route maintenant vers le Full3Man avec Manu et Momo le 23/04, le L de Lacanau le 08/05 et le M d'Hourtin le 29/05 !

 Sur la route menant à Hawaii j'ai pas mal avancé, notamment sur la logistique, et c'est un gros poids en moins. Les billets d'avions sont bookés, le logement de la semaine d'avant et d'après le d-day réservé et l'inscription à THE Race de prépa' (L Royan) est faite aussi :)) Merci de m'avoir lu et à bientôt !!

mardi 22 mars 2016

Duathlon La Rochebeaucourt (Aquitaines'16)




La course à oublier par excellence, tiens ! 

Aussi bien avant que pendant j'ai connu de sales moments. Sans trop me chercher d'excuses (mais un peu quand même ;)) en étant très légèrement malade durant la semaine j'ai eu une veille de course particulièrement difficile avec des trainings où cardiaquement il y avait clairement un souci. Prêt à renoncer j'ai finalement, après un ultime test vélo le matin de la course, décidé de me rendre à LRB. 
Et je n'aurais pas du ! Tout simplement car physiquement mais surtout mentalement je n'y étais pas. Et quand l'envie n'y est pas il est utopique de penser que cela va bien se passer ;) 

Après un échauffement pas trop mal le départ de la course (4 km - 32 km - 4 km) est donnée sur les coups de 14h45. Il manque pas mal de monde, on ne dépasse d'ailleurs pas les 100 unités. Dommage ... 

Avec une bonne côte d'entrée de jeu sur cette boucle de 2km je pars prudemment, ce sont les consignes. Ensuite je contrôle comme je peux, pas forcément au taquet mais pas hyper relax non plus. 
Le chrono est très moyen, j'effectue une transition un peu molle à mon goût ... l'objectif du jour c'est maintenant ... on va se faire mal sur le bike ! 
Et c'est le cas ... j'ai déjà très mal sur la 1ère bosse ... mais je n'avance pas ... complètement scotché ! Cela va un peu mieux en haut de la bosse quand il faut redescendre et envoyer dans l'aero. 

Fin de la 1ère boucle vélo, en passant juste devant le parc, j'ai l'impression de péter le P5 ! Un nid-de-poule vient de se foutre sous mes roues. Mon bec de selle mate le bitume, la TDS est descendue de 2 cm. J'arrive au pied de la bosse complètement arrêté. Vu mon état d'esprit du jour c'est vite fait : on stoppe là ! Façon je n'aurais pas été beaucoup plus loin ... la roue AV est crevée :)  Y'a des jours comme ça, hein  ....  





Crédit PHOTOS :Yohan MORA

lundi 21 mars 2016

Bike & Run Carbon-Blanc (Aquitaines'16)




C'est avec grandFlo, cette fois, que je me suis aligné sur ce championnat d'Aquitaine de Bike & Run. 
Il a accepté, lui le senior, de courir avec un vieux :)) Du coup nous ne concourrons pas dans la catégorie Master mais bien dans celle, bien plus relevée, des seniors ! 

C'est Flo qui exécute la boucle d'étirement d'un kilomètre environ, il s'en sort plutôt pas mal et me passe le témoin en assez bonne position. Cela reste dense et sur les 2 ou 3 premiers échanges de VTT c'est la foire d'empoigne, ça en est limite dangereux dans les chemins très étroits ou coureurs et 3 ou 4 vttistes se retrouvent à vouloir passer en même temps. 
Après, disons, 5' compliquées c'est déjà beaucoup plus dégagé. Les bergeracois ont déjà quelques belles longueurs d'avance, ils sont suivi par nos coéquipiers des Pompiers (Manu et Morgan) et, nous, nous sommes un peu plus en arrière aux prises avec 2 autres duos. 
Le terrain est plutôt roulant mais d'une manière générale très boueux. Une partie en sous-bois, single assez technique est à passer également 6 fois (6 boucles de 3500m) et en bon cyclo-crossman c'est Flo qui s'en charge. 
Petit à petit, sans être flambloyant, nous nous détacherons pour consolider notre 3ème place. C'est pas trop mal vu les circonstances et les gaillards aux avant-postes :) 

A titre perso c'est encore loin voire très loin d'être la grande forme. Les objectifs majeurs ne sont pas pour de suite mais va falloir se secouer un peu, hein ;)) 


Résultats



Crédit photos : Yohan "Tonton" Mora

samedi 27 février 2016

Marathon de Séville (21/02/2016)




La course est racontée ici



Contrat rempli , OUI ! j'ai fait des bornes cet hiver et c'était l'essentiel. 
Forcément j'ai un peu de regret de ne pas avoir eu un mental de guerrier pour 1- faire les efforts en fin d'année dernière pour être déjà bien fit et 2- trouver les ressources en début d'année pour m'éviter quelques bobos. Car y'avait moyen, et je n'en doutais pas, de faire un joli chrono sur ce parcours rapide en ville vraiment intéressant. Il me plaît beaucoup d'ailleurs et avec comme une envie de se tester à nouveau dessus :))

                   


En tous cas j'ai passé un très bon WE, même si je n'ai pas passé beaucoup de temps avec les nombreuses têtes connues sur place, le fait d'être avec Dimi et Angélique dans ce bel appart de la Macarena a été un sacré moment bien sympathique !

Maintenant cap sur les Aquitaines de Bike & Run (13/03) et duathlon (19/03) avant de partir en stage à la fin du mois. Cela risque d'être compliqué avec les bornes de course à pied dans les pattes et a contrario le manque côté vélo.

Dernière chose : confirmation que mon épaule D n'est pas au mieux ! Je la fais courte mais en gros j'ai une partie de glène déchirée et le tendon du biceps tout pourri :(((
Il faut donc passer sur le billard avec pose d'agrafes et tout le bordel. Ce n'est pas grand chose sauf que ça me laisserait a minima 2 mois sur le carreau. Sachant que je peux tout de même nager en crawl avec une toute légère gêne j'ai pris le parti de me faire opérer qu'en novembre ou décembre 2016. Va falloir que ça tienne jusqu'au 08 octobre !!!

A très bientôt







samedi 6 février 2016

Bike & Run de début de saison




Un résumé des premières épreuves (Bike & Run) de l'année ici sur le blog de mon partenaire i-run.fr

Comme je le mentionne en ligne de mire maintenant le marathon de Séville dans 2 semaines. Pas de pronos à communiquer, j'ai juste envie de me faire plaisir en sortant une course propre, maîtrisée et sans bobos.
Je le disais également par ailleurs, l'essentiel était la prépa' hivernale . J'eus pensé être en meilleure forme certes mais c'est ainsi et il n'y a pas à se formaliser.

A vrai dire depuis quelques mois je suis assez préoccupé par l'état de mon épaule. Une gêne voire légère douleur est assez fréquemment présente. Après moultes radios et échos qui ne décelaient rien du tout, un avis médical bien avisé (merci p'tite sœur ;)) m'a orienté vers le passage d'un arthroscanner. Bingo ! On trouve enfin la cause. Pour faire simple : fissuration d'un tendon et lésion du bourrelet glenoïdien. Si d'un côté je suis rassuré qu'on ait enfin trouvé quelque chose, le passage éventuel par la case opération m'inquiète un peu  ....

A suivre !